The Catacombs Catacombs Reference Library
Francophone press

Télé série Numéro 2, January 2002

A 32 page magazine with CD, containing photos, screen-savers and music files. All the CD content was culled from the internet. The first issue covered TV superheroes, the second science fiction, the third cops and agents.

This issue reveals Maya's full name, Maya William.


Base Alpha, répondez...

Nous sommes dans le futur, précisément le 13 septembre 1999, et les hommes ont pris la mauvaise habitude d'entasser sur la pauvre Séléne tous leurs déchets nucléaires qui finissent par exploser assez violemment, proietant notre blond satellite dans l'espace intersidéral comme un vulgaire ballon de foot. Laissant les téléspectateurs imaginer les conséquences désastreuses que cela allait avoir sur notre bonne vieille Terre, les concepteurs et producteurs, Sylvia et Gerry ANDERSON réutilisent les décors de leur série précédente (UFO) pour se concentrer sur les trois cent onze occupants de l'unique base lunaire, la base Alpha, qui se retrouvent d'un coup livrés à eux-mémes... Et là, c'est le miracle!

Car, non seulement nos survivants possédent assez de ressources pour s'assurer un confort certain, oxygéne, eau pour prendre bains et douches, nourriture, peinture et matériaux pour reconstruire la base réguliérement amochée par des explosions en tous genres et remettre à neuf leurs fameux "Aigles", mais la Lune de révéle a l'usage un excellent moyen de transport, emmenant le sympathique Commandant Koenig, la belle et froide Docteur Russell et le tres smart Professeur Bergman dans les zones les plus palpitantes de la galaxie se déplacant d'épisode en épisode à une vitesse devant logiquement dépasser largement celle de la lumiére et s'arrétant là ou il faut pour le temps d'une histoire, puis, reprenant sa route pour la rencontre suivante (reprenez votre souffle). C'est que, mine de rien, il y a du monde là-haut (ou en bas. à gauche et / ou à droite, voire devant et / ou derriére, c'est selon). Et ils ne carburent pas au Pschitt citron, mais immanquablement dans le registre psychédélique (avec les couleurs qui bougent), à croire que ce sont les habitants de la Voie Lactée qui ont importé les années 1970 sur Terre.

Ce qui est amusant, avec le recul, c'est qu'au moment de sa diffusion, Cosmos 1999 (Space: 1999) révélait une certaine modernité, avec ses scénarios "intellectualisants" alors que Star Trek était déja, a l'époque, franchement kitsch ; puis les années ont passé et, en ce début de siécle, Cosmos 1999 est vraiment démodé, limite grotesque par moments, alors que Star Trek est touiours pareil... Kitsch... Pourtant la série est anglaise; il est des choses qui ne s'expliquent pas. Mais bon, les souvenirs restent, des duels à coups d'agrafeuses murales aux multiples décollages / atterrissages / crashs des Aigles, sans oublier le jeu excellent des acteurs.

La premiére saison ne connut guere de succés aux Etats-Unis, incontestablement en raison de ses scénarios trop compliqués et de ses personnages moins stéréotypés qu'a l'habitude (ceux qui ont déjà vu un épisode de Friends comprendront ce que je veux dire) et les essais infructueux qui furent tentés pour sauver la deuxiéme saison ne firent que la condamner, meme aux yeux des Européens qui comprenaient, eux, les histoires tarabiscotées. Espérons luste que les Américains finissent par comprendre qu'il est de l'intérét de tous de signer les accords mondiaux sur l'environnement, ne serait-ce que pour conserver notre Lune bien en place dans le ciel étoilé...

Moonbase Alpha, come in...

We are in the future, precisely September 13, 1999, and men have taken up a bad habit of piling up on poor Luna all their nuclear waste, which ends up exploding quite violently, projecting our pale satellite into outer space like an ordinary soccer ball. Leaving viewers to imagine the disastrous consequences that this would have on our good old Earth, the designers and producers, Sylvia and Gerry Anderson are reusing the sets from their previous series (UFO) to focus on the three hundred and eleven occupants of the only lunar base, the Alpha base, which suddenly find themselves left to their own devices ... And then, a miracle!

Because, not only our survivors have enough resources to ensure a certain comfort, oxygen, water to take baths and showers, food, paint and materials to rebuild the base regularly damaged by explosions of all kinds, and refurbish their famous "Eagles", but the Moon makes a great form of transportation, taking the friendly Commander Koenig, the beautiful and cold Doctor Russell and the very smart Professor Bergman to the most thrilling areas of the galaxy, moving from episode after episode at a speed that should logically greatly exceed that of the light, and stopping where it is necessary, for the time of a story, then resuming its route for the next meeting (catch your breath). There are people up there (or down, to the left and/or to the right, even in front and/or behind, it depends). And they do not run on lemon Pschitt (a French soda brand), but inevitably in the psychedelic realm (with moving colours), as though the inhabitants of the Milky Way imported the 1970s to Earth.

It is funny, in hindsight, is that at the time of its release, Cosmos 1999 (Space: 1999) revealed a certain modernity, with its "intellectual" scenarios while Star Trek was already, at the time, frankly kitsch. The years have passed and, at the beginning of this century, Cosmos 1999 is really old-fashioned, bordering on grotesque at times, while Star Trek is always the same ... Kitsch ... Yet the series is English; there are things that cannot be explained. But hey, the memories remain, from the duels with wall staplers to the multiple take-offs / landings / crashes of the Eagles, not to mention the excellent acting.

The first season was not very successful in the United States, undoubtedly because of its overly complicated scenarios and its characters less stereotypical than usual (those who have already seen an episode of Friends will understand what I mean) and the fruitless attempts that were made to save the second season only condemned it, even in the eyes of Europeans who understood the convoluted stories. Hopefully, Americans will eventually understand that it is in everyone's interest to sign global environmental agreements, if only to keep our Moon firmly in place in the starry sky ...

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